Zen, etc.

Je suis zen. Les dix jours au Maroc, bien sûr, y sont pour quelque chose; mais pas seulement. Il y a aussi le fait que Nuit tatouée ait été validée par le directeur de collection, que mon non-abécédaire avance bien, et que j'ai pas mal de projets en cours, un troisième roman pour Courants noirs - une sorte de point de vue sur l'horizon. Bien sûr, flottent quelques incertitudes, le flou de l'après, de l'en même temps, l'envoi d'un texte de littérature blanche chez un éditeur (jeunesse, court, mais quand même) mais rien de bien sérieux. je n'ai pas eu l'impression d'écrire "enfin" de la littérature, comme si la fantasy ou le polar étaient des genres honteux.  La forme était générale, c'est donc cette forme qui a primé. Bref, je suis zen, disais-je. J'ai suivi de loin les remous qui ont agité le microcosme, ai appris en parallèle une mauvaise nouvelle - et ça a agi comme un déclencheur. je me souviens parfaitement avoir éteint le portable, regardé mon cheval, avoir rassemblé les rênes, être montée et... hop, la pluie, le reste n'avaient finalement pas d'importance en regard de ce qui se passait là, et qui avait quelque chose de très "Nathalie Sarraute" quand elle évoque le mot "joie" et par le mode même du tropisme. 

Voilà, cela faisait longtemps que je n'avais pas écrit de billet personnel. Ni offert de doll. C'est chose faite, non ?