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dimanche 11 septembre 2011

Naomi Klein et le suicide du monde



J'adore le blog de Psyché. J'adore son écriture âpre et souvent poétique,  au service de réflexions profondes sur le monde, sur ce que nous en faisons. Aujourd'hui, elle parle des sables bitumeux, du réchauffement climatique et de l'attitude suicidaire du monde (capitaliste... ou pas)... de l'urgence aussi. 

Voici un extrait de son billet :
Vous le savez ou ne le savez pas, une grande bataille se joue en ce moment  aux Etats-Unis et au Canada, sur la question des sables bitumineux de l’Alberta, cette source de pétrole à la saleté extrême. Point de focus : le projet de construction d’un oléoduc géant qui transporterait ce pétrole brut du Canada jusqu’aux raffineries du Texas, histoire que les States puissent avoir leur part du gâteau.
Ce projet a rencontré, récemment, une résistance telle que j’ai entendu parler à plusieurs reprises d’un des plus grands mouvements de désobéissance civile autour du changement climatique. Du 20 août au 3 septembre, des milliers de personnes se sont rassemblées devant la Maison Blanche, pour une manif’ marathon de protestation – qui donna lieu à plus de 1200 arrestations sur place. Des étudiants, des activistes, des scientifiques, des artistes, des communautés indigènes… tous réunis pour rappeler à Obama ses responsabilités écologiques, et, vu les échos vibrants d’énergie qu’ils ont transmis, pas décidés à en rester là.
Pour plus d’infos sur le mouvement et de nouvelles du front, c’est par là :

Dans la foulée, un autre appel à Obama fut lancé (le 7 septembre) par 9 lauréats du prix Nobel de la Paix, pour l’inciter à mettre un terme à ce dangereux projet de construction. Rappelant que ces sables bitumineux, si on permettait qu’ils soient exploités à pleine capacité, deviendraient la deuxième plus importante cause de réchauffement climatique (on rappelle le calcul qui tue : l’équivalent d’une marée noire répétée chaque année, en termes de rejets atmosphériques !), et que cela marquerait la fin, et l’échec, du combat climatique. Game over, martèlent les scientifiques qu’on n’aime pas trop écouter, dans les hautes sphères.

L'intégralité est à lire (et réfléchir) sur ce lien.

Merci à toi, Psyché, pour cet article et cette fenêtre ouverte.

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