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lundi 19 mars 2012

Mélenchon à la Bastille

Nous n'y étions finalement pas pour cause de Salon, mais en rentrant vers Bastille, à 19H et des brouettes (dans l'espoir de voir Indignados, qui ne se jouait dans aucun des cinémas de la place), Fabien et moi avons vu des affiches et des gens souriants.
Voici donc un extrait Médiapart de cette "prise de la Bastille" :

Rouge Bastille. L’«opération démonstration de force» voulue par le Front de gauche et son candidat Jean-Luc Mélenchon est un succès. Plus de 80.000 personnes ont défilé, dimanche 18 mars, entre la place de la Nation et celle de la Bastille, et c’est depuis le perron de l’Opéra que le héraut de «l’autre gauche» a prononcé son discours sur la VIe République.
© ES/LB
Un discours de seulement 22 minutes, que Mélenchon a voulu solennel, comme ses deux précédentes interventions en plein air et devant un auditoire massif (devant la place Stalingrad en juin 2011, puis à la fête de l’Humanité en septembre dernier). Le discours s’est inscrit dans la lignée de ce «socialisme historique» qu’il revendique face à la social-démocratie de François Hollande. Jean-Luc Mélenchon s'est donc mis dans les pas de 1789, du devoir d’insurrection inscrit dans la Constitution de 1793, de Louise Michel et de la Commune de Paris, de Jules Vallès et de son Cri du peuple, ou de la manifestation féministe du 14 juillet 1935, prélude au Front populaire.
L’ancien sénateur et ministre socialiste a présenté le cadre de sa VIe République. Son socle est l’égalité des droits, pour «refonder la France en refondant la République», via «une assemblée constituante strictement paritaire». Droit à l’avortement, à la «fin de vie», «droit du sol intégral», «règle verte pour annuler la dette écologique, plutôt que règle d’or»… Voici les exemples d’une constitution Mélenchon... Le tout conclu d’un «Vive la Sociale !» aux accents si désirés de Jean Jaurès. Longtemps menaçant, l’orage s'est finalement éloigné. «Ça aide d’avoir un mitterrandien comme candidat, plaisante un membre du service d’ordre, les forces de l’esprit sont avec nous.»
© ES/LB
En coulisses, le conseiller de Paris Alexis Corbière, l’un des lieutenants du candidat, se réjouit d’apporter la preuve «que la gauche est une langue qui se reparle», voyant en Mélenchon «le grand instituteur de l’histoire de la gauche». «C’est par l’élévation du débat politique qu’on reconscientise le peuple !», dit-il, convaincu de la pertinence du modèle latino-américain, «où au second tour on a souvent retrouvé ces dernières années un social-démocrate face à un homme de gauche, qui gagne à la fin».
Pour le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, «cet après-midi va marquer la suite de la campagne en général, pas seulement la nôtre ! Le Front de gauche n’est plus un appoint, mais le moteur de la victoire de la gauche».

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